Traitement thrombolytique
Un thrombolytique se dit d’un médicament injecté dans les veines pour dissoudre des caillots de sang. C’est souvent appelé « dissolvant de caillots ». L’administration d’un thrombolytique constitue souvent une démarche d’urgence et donne les meilleurs résultats quand il s’écoule très peu de temps entre le diagnostic de TVP ou EP et le début du traitement thrombolytique. On y a recours surtout dans des cas où les caillots de sang menacent la vie du patient ou la survie d’un de ses membres. Dans presque tous les cas, une surveillance attentive, possiblement dans une unité de soins intensifs (USI) s’impose après l’administration d’un thrombolytique.
Une thrombolyse, procédure employée pour injecter des thrombolytiques, peut améliorer la circulation sanguine et aider en cas de symptômes de thrombose de la veine profonde (TVP) ou d’une embolie pulmonaire (EP). Cette intervention n’est pas sans risques, par conséquent elle n’est recommandée qu’en cas de nécessité absolue.
Voici quelques exemples de situations où il faut éviter les thrombolytiques :
- hypertension grave
- saignement actif
- saignement récent dans le cerveau
- AVC grave récent
- insuffisance rénale grave
- chirurgie récente ou traumatisme récent
Risques potentiels d’une thrombolyse
Le saignement constitue le risque le plus considérable que présente ce traitement. Du saignement peut survenir à n’importe quel endroit du corps et peut aller de mineur à grave et à mortel.
Voici quelques exemples de complications hémorragiques :
- sang à l’endroit des cathéters et des IV
- sang dans les urines
- sang dans les selles
- vomir ou cracher du sang
- saignement dans les articulations (genoux, coudes)
- menstruations abondantes
- saignement dans le cerveau
En quoi consiste la thrombolyse?
Si vous avez besoin de thrombolyse et si vous y êtes admissible, le médecin choisira entre deux techniques pour administrer le médicament : 1- l’injecter à travers un cathéter IV et le laisser circuler dans tout votre corps ou 2- l’injecter directement dans le caillot (le plus souvent en cas de TVP) à l’aide d’un long cathéter introduit par un radiologiste spécialisé. La première méthode est la plus rapide et l’on s’en sert dans des situations d’urgence quand il faut agir au plus vite.